Pour faciliter la lecture, j'ai rassemblé ici les 4 poèmes "Délices sous la douche", publiés ici précédemment.
L’ivresse sous la douche (épopée sensuelle)
Collé contre ton dos, sans que l’eau nous sépare
Le devant s’expose à mes doigts flâneurs
Le savon se love dans une de mes paumes
Sachant bien qu’il épousera bientôt tes rondeurs
En une étreinte nuptiale accompagnée de tes psaumes
Qui m’encouragent à détourner les remparts
Ma main, heureux parrain de ce tête-à-tête
Le présente à tes seins qui se relèvent un peu
De sa douceur parfumée il embaume chaque pore
Avant de prendre congé de ces fruits pulpeux
Pour savourer ensuite la peau pèche qu’il adore
De ton bas-ventre, comme gourmet et esthète
Dans sa folle course vers le centre de ses rêves
La ferveur aidant, il s’avance intrépide
Vers tes trésors cachés qu’il espère soustraire
Dans ta caverne d’Ali baba à la nacre limpide
Mais dans sa précipitation, il se laisse extraire
Par un jet d’eau, gardien de la pureté d’Eve.
Ma bouche s’est perdue dans tes cheveux,
Qui fleurent bon le printemps et font monter la sève.
Les yeux fiévreux, tu te tournes pour un baiser mouillé,
Plein de sensualité, annonçant la fin de la trêve.
Le long de tes courbes sans fin, je glisse agenouillé,
A la recherche de ton temple pour te faire mes aveux.
Quand ton papillon à déployé ses ailes fines,
Mes lèvres salivent tes perles rosées,
Que délicatement ma bouche te dérobe,
Pendant que mes doigts par accords cadencés,
Durcissent fébrilement le bouton de tes globes,
Ma langue se plaisant comme joyeuse dauphine.
En liesse, elle se perd aux berges de ta nacre,
Effleurant au passage ta framboise gorgée,
Lui donnant à son tour un teint violacé.
De tes eaux parfumées, complètement immergée,
Ma langue persistant encore à te brasser,
Tu tangues à l'envers aux sillages simulacres.
Des petits sursauts annoncent la tempête qui gronde
Quand la mer houleuse roule ses vagues contre mes dents.
Bien ancrée à tes rives, mes lèvres dansent sur l’écume,
Qui m’émoustillent par leurs mouvements ardents,
Quand enfin augmente en ampleur et en volume,
Le séisme transmettant à nos deux corps sa suprême onde.
*****
Tes yeux plein d’étoiles, tu me tires vers toi.
Captivant ta chaleur, tes petits tremblements,
Je me relève plein d’amour pour ton corps de déesse.
Ma bouche te rendant des perles en remerciement.
Mes mains t’enlacent pour une douce caresse,
T’en veux encore, je reste pantois.
Collé contre ton dos, je m’abaisse de nouveau.
Ma bouche part à la recherche d’une autre surprise,
Pour un petit dessert aux épices exotiques,
Là où ton corps est si chaud que l’eau se vaporise,
Je hume ton pain d’épices et ses saveurs aromatiques,
Content de tes sursauts, quand ma langue lèche la peau.
Comme pour te soutenir dans cette gâterie divine,
Deux de mes doigts mettent tes sens aux abois,
En s’activant au plus profond de ta grotte étroite,
Donnant à ton corps des merveilleux émois,
Tu serres très fort ma main toute moite,
Quand explose en toi un volcan de cyprine.
*****
A ma surprise je te vois t’agenouiller.
Ta bouche me procure une tendre bise,
Et bien qu’elle ne l’effleure que de peu,
Il lui suffisait que cette douce brise,
A l’instar de mes yeux, pour se mettre en feu.
Et c’est à mon tour de vaciller.
Ta langue me donne la plus douce réponse,
Qu’espérait recevoir mon cœur aimant.
Elle danse et tangue déliant mes saveurs,
Puis l’embrassant si ardemment,
Je ne m’attendais pas à autant de ferveur,
Qu’une perle de joie se verse en semonce.
Je me cambre avec un râle qui me fait voir les anges,
Le souffle de ton vent me murmure un "je t'aime",
Me projetant au firmament dans l'azur de mon ciel.
Sur ta langue je dépose mon plus chaud poème,
Mélangeant dans ta bouche mes vers avec ton miel,
Scellant la communion de nos âmes dans cet ultime échange.
Symbiose de nos gouttes de nacre sous le soleil de notre amour,
Un arc en ciel lie alors nos deux corps pour un toujours.
Stille, 28/04/2012 au 04/05/2012
Tous droits réservés ©
L’ivresse sous la douche (épopée sensuelle)
Collé contre ton dos, sans que l’eau nous sépare
Le devant s’expose à mes doigts flâneurs
Le savon se love dans une de mes paumes
Sachant bien qu’il épousera bientôt tes rondeurs
En une étreinte nuptiale accompagnée de tes psaumes
Qui m’encouragent à détourner les remparts
Ma main, heureux parrain de ce tête-à-tête
Le présente à tes seins qui se relèvent un peu
De sa douceur parfumée il embaume chaque pore
Avant de prendre congé de ces fruits pulpeux
Pour savourer ensuite la peau pèche qu’il adore
De ton bas-ventre, comme gourmet et esthète
Dans sa folle course vers le centre de ses rêves
La ferveur aidant, il s’avance intrépide
Vers tes trésors cachés qu’il espère soustraire
Dans ta caverne d’Ali baba à la nacre limpide
Mais dans sa précipitation, il se laisse extraire
Par un jet d’eau, gardien de la pureté d’Eve.
*****
Ma bouche s’est perdue dans tes cheveux,
Qui fleurent bon le printemps et font monter la sève.
Les yeux fiévreux, tu te tournes pour un baiser mouillé,
Plein de sensualité, annonçant la fin de la trêve.
Le long de tes courbes sans fin, je glisse agenouillé,
A la recherche de ton temple pour te faire mes aveux.
Quand ton papillon à déployé ses ailes fines,
Mes lèvres salivent tes perles rosées,
Que délicatement ma bouche te dérobe,
Pendant que mes doigts par accords cadencés,
Durcissent fébrilement le bouton de tes globes,
Ma langue se plaisant comme joyeuse dauphine.
En liesse, elle se perd aux berges de ta nacre,
Effleurant au passage ta framboise gorgée,
Lui donnant à son tour un teint violacé.
De tes eaux parfumées, complètement immergée,
Ma langue persistant encore à te brasser,
Tu tangues à l'envers aux sillages simulacres.
Des petits sursauts annoncent la tempête qui gronde
Quand la mer houleuse roule ses vagues contre mes dents.
Bien ancrée à tes rives, mes lèvres dansent sur l’écume,
Qui m’émoustillent par leurs mouvements ardents,
Quand enfin augmente en ampleur et en volume,
Le séisme transmettant à nos deux corps sa suprême onde.
*****
Tes yeux plein d’étoiles, tu me tires vers toi.
Captivant ta chaleur, tes petits tremblements,
Je me relève plein d’amour pour ton corps de déesse.
Ma bouche te rendant des perles en remerciement.
Mes mains t’enlacent pour une douce caresse,
T’en veux encore, je reste pantois.
Collé contre ton dos, je m’abaisse de nouveau.
Ma bouche part à la recherche d’une autre surprise,
Pour un petit dessert aux épices exotiques,
Là où ton corps est si chaud que l’eau se vaporise,
Je hume ton pain d’épices et ses saveurs aromatiques,
Content de tes sursauts, quand ma langue lèche la peau.
Comme pour te soutenir dans cette gâterie divine,
Deux de mes doigts mettent tes sens aux abois,
En s’activant au plus profond de ta grotte étroite,
Donnant à ton corps des merveilleux émois,
Tu serres très fort ma main toute moite,
Quand explose en toi un volcan de cyprine.
*****
A ma surprise je te vois t’agenouiller.
Ta bouche me procure une tendre bise,
Et bien qu’elle ne l’effleure que de peu,
Il lui suffisait que cette douce brise,
A l’instar de mes yeux, pour se mettre en feu.
Et c’est à mon tour de vaciller.
Ta langue me donne la plus douce réponse,
Qu’espérait recevoir mon cœur aimant.
Elle danse et tangue déliant mes saveurs,
Puis l’embrassant si ardemment,
Je ne m’attendais pas à autant de ferveur,
Qu’une perle de joie se verse en semonce.
Je me cambre avec un râle qui me fait voir les anges,
Le souffle de ton vent me murmure un "je t'aime",
Me projetant au firmament dans l'azur de mon ciel.
Sur ta langue je dépose mon plus chaud poème,
Mélangeant dans ta bouche mes vers avec ton miel,
Scellant la communion de nos âmes dans cet ultime échange.
Symbiose de nos gouttes de nacre sous le soleil de notre amour,
Un arc en ciel lie alors nos deux corps pour un toujours.
Stille, 28/04/2012 au 04/05/2012
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